Le concours de bite de gamins
Si vous avez ouvert cet article parce que vous êtes prêtre et que vous commenciez déjà à vous sentir serré dans votre soutane, rebroussez chemin, il ne s’agit pas de gamins qui font des hélicos avec leurs mini teubs ou des skywalkers dans la cour de récré.
Bien qu’évidemment cela doit arriver. Le mien de mini mioche faisait bien des comparaisons de glands dans les chiottes avec ses petits camarades circoncis devant leur fiancée commune qui depuis, je ne me l’explique pas, ne leur parle plus. La mère non plus d’ailleurs, tant mieux c’était une conne, bonne qu’à donner des prénoms cucul. En voilà une au moins qui ne viendra pas nous faire chier avec ces fameux concours de bite de gamins donc.
Car évidemment ce sont les parents entre eux qui comparent la taille de leur teub métaphoriquement par rejeton interposé. Les enfants ayant généralement assez peu de conscience morale, pas encore trop de perversion et étant essentiellement branchés sur leur plaisir (putain ça a l’air génial d’être un mioche je réalise ! AAAAhhhh mais c’est çaaaaaa qu’on fait en psychanalyse en fait, on se demande comment y retourner à cet état là… Pas con !). Donc, le gamin étant généralement encore chouchou – sauf certains cas déjà prédestinés à la déshérence dès la petite section évidemment, soyons déterministes - ce sont les parents qui viennent planter leurs petits clous pourris dans la tête des autres et notamment dans celle des mioches.
Et alors évidemment, plus ton mouflet est mou du genou et déjà moche, plus tu en rajoutes. Toi, le parent, tu sais déjà qu’il va devoir ramer dans la vie donc tu commences à lui montrer comment essayer d’arnaquer les autres, puisqu’il n’aura pas bien le choix de faire autrement pour cause d’intelligence limite et de physique défaillant.
Donc non, il n’a pas abandonné son puzzle au bout de 3 secondes. « Il est déjà passé à autre chose parce que c’est trop facile, il est précoce » (tu le dis en chuchotant précoce ça fait plus vrai). Non ils ne l’ont pas mis dans un double niveau le tirant vers le bas parce qu’il aligne pas deux mots à travers sa tétine, c’est parce qu’il est très réservé et indépendant et qu’il fallait ce genre de force tranquille de 4 ans pour montrer le chemin aux autres. Et évidemment, ils font tous un combo de 12 arts martiaux pas encore sortis en France, ils méditent, ils montéssorisent tout seuls en deux langues et ce sont de véritables moulins à blagues second degré. Ah non, peut-être pas ça remarque, vu les parents.
Et enfin, ils ont tous débuté leur psychanalyse chez une pédo-psy supêr (« Ah ouais elle est vraiment supêr » avec voix de connasse) parce que le dialogue c’est essentiel.
Allez, la prochaine fois je vous apprendrai à distinguer les relous du Bio-coop, elles se cachent partout et pas que derrière leurs gamins géniaux.